Quand il n'est pas occupé à voler les médailles des athlètes zaïrois (actuel Congo) ou à executer en public ses opposants politiques, Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga se consacre à ses loisirs. Depuis toujours, il est fasciné par les cerf-volants, il en porte toujours un avec lui et le sort à la moindre brise. Il aurait déclaré un jour: "Ah! Cette légèreté, regarder comme il danse avec le vent. Il me faut au moins ça pour ne plus penser à mes comptes en Suisse."
Une autre de ses grandes passion fût le basket (sport préféré des dictateurs pour d'obscures raisons). En effet, c'est suite à une victoire dans un match contre la Belgique qu'il adopta le nom sous lequel nous le connaissons (Mobutu Sese Seko, etc) et qui signifie: "Mobutu le guerrier qui va de victoire en victoire sans que personne ne puisse l’arrêter". Certain diront que les parties étaient totalement truquées, ce n'est pas tout à fait vrais. Certes Mobu avais sa propre balle, certes ses soldats avaient tendance à envahir le terrain quand le score n'était pas en sa faveur et certains mauvais joueurs auraient même ajouté que notre dictateur avait "le coup de canne facile". Cela ne prouve en rien le trucage des matchs, ses adversaires ne savaient pas s'adapter, c'est tout.
Mais la grande fierté de notre zaïrois préféré reste la fanfare qu'il a monté tout seul comme un grand et à partir de rien. Hé oui, cet homme si modeste qui fit construire une piste d'atterrissage exprès pour le concorde dans sa ville natale, était un grand mélomane. "J'ai toujours adoré la musique", confia-t-il à nos journalistes de l'époque. "Mais la musique de fanfare est quand même la plus efficace pour cacher les cris des gens que l'on torture". Fiers comme un coq, Mobutu nous a appris que sa fanfare était uniquement composée d'opposants au régime qui, pardonnés par lui même était autorisé à jouer dans cette fanfare au doux nom de "La compagnie de ceux qui vont se tenir à carreau maintenant". A l'époque on pouvait trouver cette joyeuse troupe arpentant au pas les abords des prisons et de temps en temps Mobu pouvait être aperçu devant ses musiciens battant la cadence, un fier sourire au lèvres.
Et pour finir, un des loisirs les moins connus de Mobutu: La Mode! Lassé du costume-cravate qu'il considérait comme trop "occidental" il impose à son peuple le port de costume
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