Les animaux officiels (partie1)

Le canard, animal officiel de la Corée du Nord

Après avoir étudié la passion de Kim Jung-un, la mascotte de Mussolini et l'unité spéciale de Francisco Franco, il était temps de réaliser une brochure spéciale "Les dictateurs et leur animaux officiels" afin de mieux cerner ce qui pousse ces grands inconnus à adopter une "mascotte". En effet on peut remarquer que le phénomène s'étend sur toute la planète et n'épargne aucuns dirigeants. Peut importe l'idéologie, la politique ou l'économie du pays, chacun adopte un ou plusieurs animaux afin de le placarder sur des affiches, des drapeaux ou des bâtiments.
Pourquoi donc le yak se retrouve-t-il sur des affiches de propagandes nazi? La gerbille, animal favori de Theodore Roosevelt? Quelle est la véritable histoire du lama Karl? Tant de palpitantes questions sans réponses que personnes n'osaient aborder seront étudiées dans la suite de cet article.



Adolf et les yaks

Vacances de 1933 au Tibet 
Tout commence en 1934 lors d'une visite de routine au Tibet, Adolf Hitler décide d'emprunter les routes de campagnes histoire de voir du pays et ainsi se rapprocher de la nature. Manque de pot, la voiture tombe en panne et aucun garage Volkswagen à l'horizon excepté d'étranges animaux à fourrure. Intrigué toutes l'équipe se rapproche et découvre peu à peu ces vaches poilus. Sous le charme, ils décident de continuer le chemin à dos de yak.
De retour en Allemagne, Hitler garde un magnifique souvenir de son insolite chevauchée. Voulant certainement partager son expérience, il veut tout d'abord créer un bataillon de cavalier de yak (les Yakkopf). L'idée est saluée pour son originalité, mais serra ensuite très vite écartée. Déçu, Adolf ne démord pas et ordonne que l'animal soit utilisé pour représenter la force, l'invincibilité, la grandeur, etc. du parti nazi. Aussitôt dit aussitôt fait, Goebbels fait imprimer plus d'un millier d'affiches avec un yak dessus et les expose dans toute l'Allemagne. Cette campagne va marquer le début des grandes opérations de propagandes nazi.
Or l'amour d'Hitler pour les yak cessera en 1934 avec la découverte d'un autre animal fantastique: l'aigle. Ce dernier remplacera le yak sur les symboles nazi et les étendards.

"Nous nous soulèverons"
Un des première affiches de propagande nazi


L'étrange histoire du célèbre lama Karl


Marx, Engels, Lénine et Staline portant un regard de profond respect et d'admiration au fameux lama Karl.
Affiche de propagande datant de 1952 
Pour connaître l'histoire du lama Karl, il faut remonter lors de la révolution russe en mai 1920. Karl est né en 1884 à Moscou en Russie d'une mère lama et d'un père lama. Son enfance reste, encore aujourd'hui, très mystérieuse et confuse. On sait seulement qu'il a vaguement séjourné au zoo de Moscou où il a côtoyé d'autres lamas pendant environ une dizaine d'années. Après cela, il a rejoint le zoo de Stalingrad en 1912.
Soudain tout s'accélère, la guerre civile éclate en Russie et Karl le lama se sent plus que concerné. De retour à Moscou, alors que des jeunes soldats partent pour le front de Pologne, Karl profite d'une estrade en bois pour haranguer la foule. Il entame un magnifique discours révolutionnaire rempli d'espoir, d'espérance et de révolution. Malheureusement Karl parle lama (les lamas ne parlent pas russe, seulement espagnole et suisse-allemand) et personne ne le comprend. Cependant Vladimir Illitch Oulianov ou Lénine passait dans le coin à ce moment précis. Possédant un master en maîtrise linguistique Lama, Lénine l'entend et se sent immédiatement touché par son discours poignant. Sans perdre une seconde, il saute sur la tribune et traduit le discours de Karl le lama. Le photographe Goldstein immortalise la scène.

On peut apercevoir Karl à droite de Lénine 
Or en 1927, Staline désire effacer de la photographie Trotsky et Kamenev qu'il vient d'exclure du Politburo. Seulement tout ne se passe pas comme prévu, l'information passe mal et on efface Karl au lieu des deux zigotos. L'erreur est corrigée, mais le technicien oublie de réintégrer Karl. Ainsi Karl disparaît de l'histoire pendant une vingtaine d'années.
Il faudra attendre 1952 pour que Staline recorrige la photo (sans toutefois réintégrer Trotsky et Kamenev) et rend à Karl ce qui appartient à Karl. Il lui donnera le rend de deuxième secrétaire général du Comité central du Parti communiste de Russie.
Karl meurt paisiblement en 1993 à Moscou. Pour célébrer les vingt ans de sa mort, Poutine a récemment offert le passeport russe aux lamas du monde entier.



La gerbille, plus féroce que l'aigle?

Chacun connaît l'aigle qui représente fièrement les Etats-Unis, mais peut de gens connaissaient l'un des plus féroces guerriers et fervents patriotes que les Etats-Unis aient connus: la gerbille. Depuis la deuxième guerre mondiale, la gerbille a occupé tous les gros titres des Etats-Unis. Le peuple avait besoin d'un modèle, d'un héros à suivre, quoi de mieux donc que la gerbille.

Affiche datant de 2003
Tout commence en 1907, lorsque Theodore Roosevelt, voulant amuser la galerie, cache une meriones (Pallasiomys) meridianus ou gerbille sous son chapeau. L'effet est réussi et tout le monde se paie une bonne tranche de rigolade! La gerbille est ainsi exhibée pour la première fois au peuple américain et acquiert un statut de citoyen américain au même titre que l'aigle et l'ours.

Unique photo de l'évènement 
Theodore en rigolait encore jusqu'en 1919
C'est seulement lors de la deuxième guerre mondiale que la gerbille a pu faire valoir ses talents de guerriers tueurs et de patriotisme légendaire. A plusieurs reprises, les gerbilles attaquent des convois allemands ou sabotent les grandes ligne de ravitaillement. Présentent également dans le pacifique, elles aident les marines à déloger les soldats japonais de leurs repères souterrains. Plusieurs témoins attestent de leurs illustre férocité au combat.
"Lors de l'assaut sur Iwo Jima, je me souviens en avoir vu une se jeter à la gorge de l'ennemi pour ensuite le transpercer avec sa baïonnette." raconte le sergent John Meldwin.
"Même si je n'approuvais pas toutes leurs méthodes de combat, c'était des bons compagnons de boisson." témoigne le capitaine Charle Fathew.
"Voir une gerbille dépecer un corps humain avec la seul force des ses petites mâchoires est une chose assez cocasse." déclare le soldat George Ham.
Après leurs exploits de la deuxième guerre mondiale, une unité de gerbille a même été créée. Participant à la guerre de Corée, du Vietnam et du Golfe, elle ont été présente sur tous les fronts redoublants de rage lors des assauts. Mais c'est seulement lors de l'invasion de l'Irak en 2003 que cette dernière va connaitre un franc succès et bon nombre de personnes voudront combattre aux côtés des fières gerbilles. La sélection est rude (une des plus dure du monde) et seulement une centaine de soldats se sont vu remettre l'insigne de la "Gerbil Corps". Aujourd'hui l'unité est actuellement en mission en Afghanistan.    

Affiche datant de 1984
Affiche datant de 1998
 

Mao et Henri le paresseux



Mao Zedong, Tchang Kaï-chek, le diplomate américain
Patrick J. Hurley et Henri le paresseux

Bizarrement chaque pays communiste possède une "mascotte" différente. Pour la Corée du Nord il sagit du canard, pour la Russie: le lama et la chine: le paresseux.
Depuis 1951, un étrange changement s'opère sur la place Tian'anmen. Le célèbre portrait de Mao est remplacé, tous les deux ans, par celui de Henri le paresseux.Henri était le fidèle compagnon de Mao Zedong et bien plus encore. Pour Mao, Henri était son père spirituel. Sans lui, Mao n'aurait pu écrire le "Petit livre rouge" et régner d'une main de fer sur la Chine. Partout où il allait, il emmenait Henri. Les experts pensent même que Mao était contrôlé par Henri.
Aujourd'hui encore on ne sait si Henri est mort depuis longtemps ou s'il est vivant caché quelque part dirigeant encore la Chine.

Le portrait de la place Tian'anmen

 

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